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Sentinelles971

Le blog d'information des Médecins Généralistes de Guadeloupe

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YouTube: La médecine en Guyane

Trois internes en médecine générale, Alice Fournet, Florence Schreiber et Julian Hurpez, ont réalisé dans le cadre de la validation de leur diplôme de médecin généraliste un mémoire sous forme de vidéo, en créant La chaine YouTube « La médecine en Guyane » .
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Projet Université des Antilles, ARS Guyane et Canopée des sciences, avec la collaboration de l’hôpital de Cayenne et de l’Institut Pasteur de la Guyane.
déjà deux épisodes de la série « Le caducée tropical » (qui on contiendra 6) : la dengue et la toxopasmose amazonienne.
Un outil pour informer et sensibiliser de manière attractive et moderne la population Guyanaise et les professionnels de la santé aux spécificités médicales locales.
Aussi sur Facebook :la page  La médecine en Guyane

Société Scientifique de Médecine Générale belge.

ssmgA découvrir; le site de la Société Scientifique de Médecine Générale belge (SSMG), avec notamment accès à:
– des recommandations de bonne pratique
– un répertoire commenté des médicaments du CBIP (Centre Belge d’Information Pharmaco-thérapeutique) avec un moteur de recherche par nom commercial ou par principe actif.
– des fiches info patient sur 1 page très bien faites, sur des thèmes allant par exemple de la bronchiolite, à la varicelle, en passant par la phlébite
–  un accès gratuit aux numéros de plus de 3 mois de la revue de la médecine générale, avec un index alphabétique par thème
– un outil de prévention assez bien fait notamment pour alcool, tabac ou cardio-vasculaire

Anguillulose aux Antilles.

Peut être aviez vous participé au receuil de données pour la thèse du Dr Emmanuel LARSABAL, sur l’anguillulose aux Antilles… ce qui me permet de partager avec vous les résultats et les recommandations qui en découlent pour notre pratique.
angui 1angui 2Pour rappel l’ivermectine doit être prise à jeun (et le rester pendant les 2 heures qui suivent) et la posologie est fonction du poids du patient.

ElectroNeuroMyoGraphie (ENMG) et indications.

EMG

Petit rappel concernant l’électroneuromyographie (ENMG) et ses indications.
La théorie :L’électroneuromyographie (ENMG) est destinée à l’exploration fonctionnelle du système nerveux périphérique. Cet examen réunit sous un même terme l’enregistrement de l’activité électrique musculaire par électrode-aiguille, ou électromyographie, et l’étude de la conduction des influx nerveux, ou techniques de stimulodétection.

Dans la pratique clinique de routine, l’ENMG est destinée à :
1) Confirmer ou infirmer une hypothèse clinique d’atteinte du système nerveux périphérique
2) Préciser le site lésionnel : proximal et/ou distal focal/diffus
3) Quantifier et évaluer le pronostic fonctionnel d’une pathologie connue ou révélée par l’ENMG
4) Montrer ce qu’aucun autre examen ne peut montrer :
– Un ralentissement de la conduction nerveuse
– Un bloc de la conduction nerveuse
– Un bloc de la transmission neuromusculaire
– Un bloc musculaire
– Une perte axonale chronique ou des décharges myotoniques infracliniques
– Une réduction du nombre d’unités motrices
5) Répondre à des questions spécifiques : séquelle de radiothérapie ou récidive tumorale ? Myopathie cortisonique ou poussée de myosite ? La majoration des plaintes sensitives est-elle secondaire à la récupération ou à l’aggravation de la neuropathie ?
6) Permettre le suivi objectif/quantitatif d’une pathologie
7) L’EMG de surface participe également à la mise au point des mouvements anormaux (tremblements, myoclonies,…) et à l’étude de la posture, de la marche et de la gestuelle (cinésiologie)
8) Enfin, sur le plan thérapeutique, l’EMG constitue un guide très utile pour les injections de toxine botulique

Dans le domaine de l’expertise et du dommage corporel, les buts de l’ENMG sont légèrement différents. Il s’agit :
1) d’objectiver une séquelle nerveuse ;
2) de la quantifier ;
3) de la comparer à un état antérieur éventuel ;
4) si possible, d’imputer cette atteinte nerveuse périphérique à un traumatisme.

En pratique au quotidien, les indications les plus fréquentes sont :
Pour le membre supérieur :
– Atteinte du nerf médian au niveau du canal carpien
– Atteinte du nerf cubital au niveau du coude avec ou sans bloc de conduction
– Atteinte du nerf radial au niveau de la gouttière humérale
– Exploration d’un TOS (défilé costo-scalénique) neurologique
– Exploration d’une névralgie cervicobrachiale
– Exploration d’un canal cervical étroit

Pour le membre inférieur :
– Atteinte du nerf sciatique poplité externe au niveau de la tête du péroné
– Exploration d’une atteinte radiculaire (cruralgie, sciatalgie)
– Exploration d’un canal lombaire étroit

Pour les 4 membres :
– Exploration d’une polyneuropathie, polynévrite
– Exploration d’un rétrécissement canalaire
– Exploration d’une atteinte myogène

BRUNELArticle rédigé par le Dr Muriel BURNEL, spécialiste en Médecine Physique et Réadaptation, nouvellement installée en libéral à Jarry (Baie-Mahault), aprés avoir exercé à la clinique de Choisy (Gosier).
RDV au 0690 75 32 21 pour les ENMG, et les consultations de pathologies articulaires, musculaires et myotendineuses d’étiologie dégénérative, traumatique et sportive (diagnostique, suivi de rééducation, adaptation de la thérapeutique, geste infiltratif, …)

Outil: THYROCLIC, pour la PEC des nodules thyroidiens.

THYROCLIC: un super outil didactique avec notamment:
– un arbre décisionnel en ligne pour la conduite à tenir devant un nodule en 4 étapes en fonction de la TSH et de l’échographie (taille du nodule, type, critères de malignité)
– un chapitre dédié aux explorations de la thyroide (biologie, imagerie et anatomo-pathologie) avec notamment un rappel sur les éléments attendus dans le compte rendu standardisé et sur le système TIRADS en échographie thyroïdienne « outil d’assurance qualité original en échographie de la thyroïde. Il comporte un atlas lexical, un compte rendu standardisé et des catégories d’évaluation des nodules permettant de manière simple de préciser le risque individuel de carcinome et la conduite à tenir ».

 tirad 2

Sudamina…

J’ai découvert cette semaine, un nouveau terme médical, dans un carnet de santé: sudamina…ou miliaire cristalline (petites vésicules transparentes superficielles), qui survient dans les suites de sudation excessive (fièvre, effort…), et régresse en quelques heures.
A distinguer de la miliaire rouge, aussi appelée bourbouille, ou « boutons de chaleur » (petites papules +/- prurigineuses dans les zones de sudation :thorax, dos et plis), qui se voit souvent dans les pays chauds et humides.

Physiologiquement il s’agit du résultat de l’obstruction des glandes sudoripares entraînant une fuite de sueur dans la couche cornée pour la miliaire cristalline et jusqu’à l’épiderme pour la miliaire rouge.

Cliniquement et surtout chez nous, plus que l’aspect visuel (ci-dessous sur peau claire), c’est la palpation d’un « granité » cutané qui fera poser ce diagnostic fréquent, notamment chez les enfants, et pour lequel on peut conseiller en prévention le port de vêtements larges et légers en coton (et d’éviter les tissus synthétiques).
bourbouille

Source: article « sudamina » sur vulgaris-medical.com