Information du Pr. Nadège Cordel , Chef de service, Dermatologie-Immunologie Clinique-CHU de Guadeloupe.
Les séances au rythme de 3 fois par semaine sont prises en charge par la sécurité sociale sous réserve d’ une demande d’entente préalable.
Information du Pr. Nadège Cordel , Chef de service, Dermatologie-Immunologie Clinique-CHU de Guadeloupe.
Nouveau diplôme universitaire (DU) proposé par la faculté de médecine Antilles-Guyane pour l’année 2022-2023, avec les objectifs de :
-Renforcer les compétences des professionnels de santé (médecins, internes) sur les problématiques médicales spécifiques rencontrées en Caraïbes avec un volet somatique.
-D’apporter un éclairage historique, sociologique et anthropologique sur le rapport des populations caribéennes à la santé, la médecine et au corps en général.
Enseignement en distanciel sous forme de 4 sessions de 3 jours pour un total de 96h (première session en janvier 2023).
Pour plus d’info :
– fiche preinscription
– plaquette DU
– liste cours et enseignants
En lien:
– le dossier de presse du COREVIH971
– le bulletin de surveillance local: 2022_BSP_VIH-IST_Guadeloupe_Saint_martin_Saint_Barthelemy
– un rappel sur l’objectif : I = I
Depuis le 1er janvier 2022, mais vraiment lancé depuis juin: le VIH TEST, ou test de dépistage du VIH SANS ordonnance (sur simple demande et sans rendez-vous), et gratuit (pris en charge à 100% sans avance de frais, sous réserve d’être assuré social), dans tous les laboratoires d’analyses médicales de Guadeloupe, St Martin et St Barthélémy.
Le dépistage est la porte d’entrée dans les soins, mais demeure le maillon faible de la cascade de soins du VIH, malgré les recommandations et la diversification de l’offre (autotests, TROD, test biologique en labo).
Ci-dessous un petit rappel de l‘évolution des marqueurs, avec le délai à retenir de 6 semaines, et la CAT en cas de positivité, avec les numéros utiles.
Le Décret n°97-495 du 16 mai 1997 relatif au stage pratique des résidents auprès des praticiens généralistes agréés et la circulaire DGS/DES/ 2004 / n° 192 du 26 avril 2004 relative à l’organisation du SASPAS (Stage Autonome en Soins Primaires Ambulatoire Supervisé) ont rendu ce stage de niveau 2, obligatoire lors du 5 ème ou 6 ème semestre du 3ème cycle de Médecine Générale.
Le Département Universitaire de Médecine Générale (DUMG) de la faculté de médecine Antilles est donc à la recherche de nombreux terrains et Maitres de Stage Universitaire (MSU), pour les 60 étudiants répartis entre la Guadeloupe et la Martinique.
Pour les MSU qui n’ont pas encore leurs agréments SASPAS mais qui ont une expérience en maitrise de stage de niveau 1, le DUMG propose d’organiser une soirée de formation accélérée en attendant la formation du CNGE (Collège National des Généralistes Enseignants), qui est prise en charge.
En pratique, il s’agit d’un stage adapté au projet professionnel de l’étudiant, qui a vocation à finaliser la formation de l’interne en vue du début proche de son exercice professionnel
Objectifs pédagogiques
Permettre aux internes de médecine générale :
– d’être confrontés aux demandes de prise en charge en médecine ambulatoire et aux décisions qu’elles impliquent,
– de se familiariser avec l’analyse des difficultés rencontrées et l’élaboration des solutions qui permettent d’y remédier,
– de prendre en charge des patients dont la situation relève d’un suivi au long cours (affections chroniques, affections évolutives, grossesses, nourrissons…),
– de participer à l’organisation matérielle d’un cabinet et à sa gestion, d’appréhender son contexte administratif et les exigences qui en découlent dans l’exercice quotidien,
– d’établir des contacts avec les confrères et une collaboration avec les autres professionnels de santé, en particulier dans le cadre de réseaux de soins
– de participer à l’organisation d’actions collectives de prévention en médecine scolaire, PMI…
Déroulement du stage.
Le temps du stage (6 mois) est réparti entre 3 sites de stage
Le stage en cabinet ou en groupe de cabinets constitue la forme préférentielle de ce stage, cependant d’autres lieux de stage en médecine générale peuvent être agréés.
Dans tous les cas, l’interne de médecine générale exerce des fonctions de prévention, de diagnostic et de soins, par délégation sous la responsabilité et la supervision du MSU dont il relève. Dans cet esprit, il doit en particulier participer à des séances quotidiennes ou pluri-hebdomadaires de révision des dossiers.
Après une courte période d’adaptation pour se familiariser au fonctionnement du cabinet, du logiciel et repérer l’équipement du généraliste, l’interne consultera seul. Il peut ou non faire des visites à domicile. La journée doit être la même que celle du généraliste lorsqu’il exerce seul, elle peut être allégée selon le type d’exercice.
Le débriefing doit être quotidien ou au moins hebdomadaire, les règles comme le calendrier sont à fixer entre l’interne, le coordonnateur et les MSU. Il s’agit d’un stage en autonomie supervisée et non d’un remplacement.
L’étudiant consulte en autonomie complète en lieu et place du médecin et est supervisé en permanence de manière directe et indirecte :
– directe : un médecin est disponible sur place ou joignable par téléphone, pouvant ainsi répondre à des problématiques ponctuelles posées au cours des consultations ;
– indirecte : une relecture de la totalité des dossiers est réalisée quotidiennement par le médecin, permettant à l’interne d’améliorer sa pratique et d’élargir sa réflexion sur la prise en charge des patients. Un staff hebdomadaire pourra être institué : présentation de dossiers, bibliographie. Il a pour rôle d’assurer sa formation : – en définissant son emploi du temps en fonction de son projet professionnel, de ses objectifs de formation, de ses lacunes à combler ; – en assurant la réalisation effective de ses objectifs ou l’émergence de nouvelles interrogations
Situation administrative des internes de médecine générale et des maîtres de stage
-L’interne de médecine générale est tenu de respecter ses obligations statutaires qui comportent notamment : 11 demi-journées d’activité par semaine, dont 2 sont consacrées à la formation universitaire, 9 demi-journées statutaires de formation pratique réparties entre 3 maitres de stage soit 3 demi-journées par MSU, avec la réalisation de 6 à 12 actes par demi-journées en moyenne. L’interne continue de percevoir sa rémunération de son centre hospitalier de rattachement L’étudiant ne peut, au cours de son stage, remplacer l’un de ses maîtres.
L’étudiant ne doit pas travailler plus de 2 jours consécutifs chez le même médecin. L’étudiant ne peut participer seul au service de garde libérale en l’absence de définition légale de la garde de médecine générale libérale pour les internes. Un coordonnateur, maître de stage, est attribué à chaque interne
–Le maître de stage doit être joignable en permanence. Le temps dégagé pour ce maître de stage si c’est le cas peut être utilisé pour une activité universitaire (enseignement, formation, recherche). Le maître de stage perçoit des honoraires dans des conditions fixées par l’arrêté du 16 mai 1997 relatif à l‘indemnisation des maîtres de stage exerçant leur activité en cabinet libéral conformément aux dispositions du décret no 97-495 du 16 mai 1997 relatif au stage pratique des résidents auprès des praticiens généralistes agréés.
Pour plus de renseignements:
– Pr. Franciane GANE-TROPLENT 05 90 20 39 37 franciane.troplent@orange.fr
A lire aussi : Guide MSU et Plaquette MSU
Le recrutement des Maîtres de Stage des Universités (MSU) s’appuie sur des CRITERES DE QUALIFICATION définis dans la charte des MSU:
– Exercer une activité professionnelle principale en soins primaires, et être spécialiste en Médecine Générale
– Expérience libérale d’au moins 3 ans pour le stage du 3ème cycle, et au moins un an pour le stage de 2ème cycle.
– Se former à la pédagogie en suivant le cursus de maîtrise de stage, dans le cadre de la formation médicale continue validée par le Collège local des généralistes enseignants et le DMG:
S1 Initiation à la maîtrise de stage
S2 Encadrement des externes en MG
S3 Supervision directe en maîtrise de stage
S4 Supervision indirecte en maîtrise de stage
S5 Formation à l’accueil d’interne en SASPAS
– Accepter une auto-évaluation et une hétéro-évaluation régulières
– Offrir un environnement favorable à la formation: avec une patientèle suffisante pour faire découvrir à l’étudiant les divers champs de la Médecine Générale, mais pas trop importante pour ne pas nuire à la disponibilité du médecin (entre 2500 et 7000 actes), et des locaux adaptés à l’enseignement (équipement, informatisation, accès internet, possibilités de recherches documentaires, etc).
En pratique: Les critères de recrutement de l’UAG sont moins strictes, et si vous souhaitez devenir MSU, vous pouvez faire acte de candidature et demander l’agrément, en joignant à la fiche de candidature une demande motivée sur une ordonnance avec numéro d’inscription à l’ordre, à envoyer au Coordonnateur du DMG (Pr Jeannie HELENE-PELAGE). Cette demande d’agrément est soumise au Conseil de l’Ordre Départemental qui confirme l’absence d’obstacle à l’exercice de la médecine générale. Les MSU sont agréés par l’Agence Régionale de Santé (ARS) lors de la commission annuelle d’agrément. Comme pour les stages hospitaliers, l’agrément est prononcé pour un an renouvelable une fois ou pour 5 ans.
Vous pourrez ensuite recevoir:
– des externes en 2ème cycle (a priori stage de 6 semaines à temps plein)
– des internes (3ème cycle) en stage ambulatoire de niveau 1 (obligatoire), pendant 2 mois par semestre, pour une mise en autonomisation progressive
– des internes en stage ambulatoire (niveau 2, facultatif) en soins primaires en autonomie supervisée (SASPAS), pour une durée de 6 mois (en bi ou tri-nome avec d’autres MSU)
A titre indicatif, pour l’accueil d’un stagiaire, la rémunération du MSU est de 600 euros par mois (versés par l’UAG).
A lire pour plus d’informations : Guide MSU et Plaquette MSU
CONTACTS:
– Pr HELENE PELAGE (DMG Antilles Guyane) jeanniepelage@gmail.com
– Mme OPET (scolarité UAG) venise.opet@univ-antilles.fr 05 90 48 30 25
Dans le monde, 17 000 personnes ont été touchées dans 74 pays. Ce samedi, le directeur général de l’OMS a annoncé qu’il déclenchait le plus haut niveau d’alerte de l’organisation, « une urgence de santé publique de portée internationale », pour tenter de juguler l’épidémie.
En France, plus de 1 500 personnes ont contracté le virus, dont plus de la moitié en Ile-de-France (le nombre de cas confirmés à tripler depuis début juillet).
En Guadeloupe, déja au moins 2 cas confirmés
Quelques liens pour ce qu’il faut savoir de la maladie :
– lien MKP info.santepubliquefrance
– 20220714-fichemonkeypox-vf
– avis_7_juillet_2022_has_relatif_a_la_vaccination_contre_monkeypox_en_preexp
Coordonnées des sites de vaccination
|
|
CHU de Guadeloupe (HDJ/SMIT)
|
Téléphone : 05 90 89 16 53 et 05 90 91 24 52
Sur rendez-vous le mardi après-midi
|
CeGIDD
(CH Louis Constant Fleming (Saint-Martin)
|
Téléphone : 05 90 52 26 74
Email : cegidd@chsaintmartin.fr
Sur rendez-vous du lundi au vendredi
|
[ALERTE MONKEYPOX VIRUS]
ANNUAIRE OPERATIONNEL 971
|
|
Infectiologues référents CHUG (SMIT)
|
Standard du CHUG au
05 90 89 10 10 (puis demander infectiologue d’astreinte)
|
Infectiologue référent CHBT
|
06 90 98 44 48
|
Infectiologue référent CHCLF / Saint-Martin
|
06 90 33 88 11
|
Le numéro 26 du Bulletin 2021 d’information et d’activité du Conseil Département de l’Ordre des Médecins de Guadeloupe, est paru, et téléchargeable au lien suivant:
https://conseilgd.ordre.medecin.fr/actualites/actualite/6803#!
Bonne lecture!