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Sentinelles971

Le blog d'information des Médecins Généralistes de Guadeloupe

Vous consultez actuellement : Recommandations

Numéro unique écoute et entraide:

Le numéro unique écoute et entraide change et devient : 0800 288 038
Petit rappel sur les facteurs de risque (ci-dessous)  et les recommandations HAS sur le repérage et la prise en charge du burn out Et bonne occasion de rappeler le numéro unique écoute et entraide: 0800 288 038, mis en place par l’Association d’aide professionnelle aux médecins et aux soignants et le Conseil National de l’Ordre.
Gratuit et anonyme pour écouter et accompagner les soignants 24h/24.

PS: existe aussi l’association Soins aux Professionnels en Santé qui a publié une brochure d’informations: SPS-Infos des aides prposées.

Chlamydia: reco de dépistage.

La nouvelle recommandation  (octobre 2018), préconise un dépistage du Chlamydia systématique (pour les femmes sexuellement actives entre 15 et 25 ans) , et ciblé (chez les hommes et femmes de plus de 25 ans présentant des facteurs de risques)
Les facteurs de risques sont le multi-partenariat (au moins deux partenaires dans l’année), le changement de partenaire récent, les antécédents ou le diagnostic d’une autre IST (co-infection avec mycoplasme, gonocoque, syphilis, VIH…), les relations homosexuelles masculines, la prostitution ou le viol.
L’infection à chlamydia est fréquente, et en progression (trois fois plus de diagnostics en 2017 versus 2012). Elle est asymptomatique dans 60 à 70 % des cas, et potentiellement grave et avec un retentissement parfois sévère chez les femmes (atteinte inflammatoire pelvienne, salpingite, grossesse extra-utérine, stérilité) que chez les hommes.
Le diagnostic: par PCR sur prélèvement vaginal chez la femme, et sur prélèvement urétral ou sur 1er jet des urines chez l’homme.
La sérologie n’a pas d’intérêt.
En cas de résultat négatif : le dépistage est a répété chaque année en cas de nouveau(x) partenaire(s).
En cas de résultat positif : dans ce cas un traitement doit être prescrit le plus rapidement possible, et un contrôle doit être proposé à 3-6 mois.
Les recommandations sont: azythromycine 1g en dose unique, OU doxycyline 100mg x 2/j x 7j AVEC TRAITEMENT DU PARTENAIRE
Pour les femmes enceintes, la doxycycline est contre-indiquée.
En cas de co-infection par Neisseria gonorrhoeae, de la ceftriaxone injectable (250 mg ou 500 mg) est préconisée.

Surveillance dengue.

Avec l’apparition des 1ers cas confirmés de dengue (DEN1) en cette fin d’année 2018 (a cette date 4 cas confirmés en Guadeloupe et 1 a St Martin), l’ARS nous rappelle:
1) la définition de cas suspect:
FIEVRE élevée (39-40°C) de début brutal évoluant depuis moins de 10 jours
– ET au moins un des signes suivants :
syndrome algique (céphalées ± arthralgies ± myalgies ± lombalgies)
± douleurs rétro orbitaires ± fatigue
– ET en l’absence de tout autre point appel infectieux

2) la CAT « biologique », dans le but de confirmer les cas et d’identifier les sérotypes circulants (surtout en début et fin d’épidémie): pour toute demande noter la date de début des signes pour le laboratoire qui déterminera ainsi de lui même la meilleure technique, et idéalement avant J7 test NS1 et PCR dengue.

Lombalgie et imagerie…

Dans le cadre d’une démarche commune avec l’Assurance Maladie pour réduire le nombre de certains examens d’imagerie non pertinents, la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR) a produit cette affiche à l’attention des médecins et des patients demandeurs d’examens…qui s’appuie sur les recommandations internationales et celles de la HAS.
Et pour bien choisir l’imagerie pertinente, se reporter au Guide du bon usage des examens d’imagerie médicale

Fin de vie…les choses vont-elles enfin bouger?

A lire et voir:
–  le plaidoyer pour l’euthanasie du Pr TOURAINE (président du groupe d’étude sur la fin de vie de l’Assemblée nationale)

– la proposition de projet de loi « visant à légaliser l’euthanasie et le suicide assisté et à assurer un accès universel aux soins palliatifs » de l’Association pour le Droit de Mourir dans le Dignité (ADMD), pages 9 à 12 du journal ADMD N° 144

Pour rappel, ce que permet la loi actuellement: la fiche pratique sur la sédation profonde, qui renvoie au Guide HAS « Comment mettre en oeuvre une sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès? » février 2018

PEC des troubles neurocognitifs.

« Troubles neurocognitifs », le nouveau terme pour « démences », et un article eurekasante.vidal.fr sur Alzheimer et maladies apparentées avec tous les liens vers les reco HAS, le guide de mai 2018 Patients présentant un trouble neurocognitif associé à la maladie d’Alzheimer ou à une maladie apparentée, et les 18 fiches HAS téléchargeables sur le site de la HAS.

  1. Troubles cognitifs et troubles neurocognitifs
  2. Maladies « apparentées » mais différentes
  3. MA2 avant 65 ans « adulte jeune » (MA2 = maladie d’Alzheimer et maladies apparentées)
  4. Démarche diagnostique d’un trouble cognitif en médecine générale
  5. Tests de repérage d’un trouble cognitif en médecine générale
  6. Situations diagnostiques complexes
  7. Le droit de savoir, le droit de décider
  8. Optimiser les consultations mémoire
  9. Étiologie d’un trouble cognitif, les consultations mémoire
  10. Accéder à la recherche et l’innovation
  11. Comprendre le handicap des MA2
  12. Préserver une autonomie fonctionnelle, prise en charge non médicamenteuse
  13. Prévenir les troubles cognitifs et psychocomportementaux, prise en charge non médicamenteuse
  14. Communiquer malgré les troubles de la mémoire ou du langage
  15. Vivre le quotidien, le point de vue de l’aidant
  16. Mesures de protection juridique
  17. Situations de rupture, rôle des acteurs de proximité
  18. Les soins au stade ultime de la maladie
  19. Soins et qualité de vie des MA2

On notera que ces recommandation de prise en charge n’incluent plus les médicaments dits « anti-Alzheimer » (lire l’article Prescrire: Médicaments de la maladie d’Alzheimer : enfin non remboursables en France ! ) dont le service médical rendu (SMR) était noté insuffisant depuis 2016, en raison de leur efficacité non démontrée et d’effets indésirables parfois graves.