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Sentinelles971

Le blog d'information des Médecins Généralistes de Guadeloupe

Les « groupes qualité » en Guadeloupe.

Un «groupe qualité» est un groupe de médecins généralistes d’une même zone géographique, qui se réunissent dans une démarche réflexive sur leurs pratiques.

Trois objectifs sont visés :
– Organiser : permettre à une dizaine de médecins généralistes libéraux, d’une même zone géographique, de se réunir pour échanger et réfléchir sur leurs pratiques entre théorie (recommandations) et pratique (application a la vie réelle), leurs difficultés de tout ordre (médicales, relationnelles, éthiques…) avec l’avantages de rompre l’isolement.
– Responsabiliser : engager les médecins à améliorer la qualité des soins au regard des données de la science et du coût des dépenses de santé
– Valoriser : reconnaître le travail réalisé notamment par la validation de la démarche du DPC et l’indemnisation des séances (125€/séance).

Un RDV mensuel (sauf pendant les 2 mois d’été), est fixé entre les membres du groupe, dans un lieu et à un horaire choisi par eux (idéalement un « horaire de travail », pour ne pas constituer une charge supplémentaire). Les réunions durent 1h30 à 2h.

Les sujets des 10 réunions annuelles sont :
– pour 6 réunions sur 10, sur un thème préétabli par le comité technique et inspiré des objectifs de la CGSS (ex: HTA, diabète, dépression et anxiolytiques…), avec avec mise à disposition d’un dossier documentaire, et remise avant et après de nos indicateurs (ex : nombre de diabétiques ayant eu un FO)
– 4 réunions de restitution des indicateurs, et sur un thème libre.

EN PRATIQUE, en Guadeloupe:
Initié en Bretagne en 2000, les «groupes qualité»  sont aujourd’hui présents dans 10 régions, dont la Guadeloupe depuis 2009.
Localement, l’’initiateur du projet est le Dr Denis LETHUILLIER, associé aux URPS et la CGSS.

Chaque groupe est constitué d’une quinzaine de médecins libéraux, et d’un médecin animateur.
Le Dr LETHUILLIER coordonne l’ensemble des groupes.

On compte à cette date 8 groupes :
-2 groupes pour la région pointoise animés par le Dr M-T.BICHARA-MISTIGRE et le Dr E HAMOT
– 2 groupes pour la région Nord Basse-Terre, animés par le Dr G.PARMENTIER, et le Dr HUNCKLER
– 1 groupe pour la région Nord Grande-Terre, animé par le Dr L NASSO
– 1 groupe pour la région de Basse-Terre animé par le Dr L.DELSOL
– 1 groupe pour la région de St François, animé par le Dr D.LETHUILLIER
– 1 groupe pour Marie-Galante, animé à tour de rôle par les animateurs de Guadeloupe
– 1 groupe pour St Martin, animé par le Dr RELTIEN.

Article relu et corrigé par le Dr Loraine DELSOL, médecin généraliste à Bouillante et animatrice d’un groupe qualité.

Sourcehttp://projet.groupesqualite.com/index.php?id=1120

Nouveau calendrier vaccinal simplifié.

A la veille de la 7ème semaine européenne de la vaccination ( du 20 au 27 avril), le ministère de la Santé vient de publier le calendrier vaccinal 2013 simplifié (version détaillée ou version résumée).

A RETENIR:
– Chez le nourrisson
Diphtérie + tétanos + coqueluche + poliomyélite + haemophilus influenzae + hépatiteB (InfanrixHexa®): le schéma de primovaccination à M2, M4, M11
Rougeole + oreillons + rubéole (MRR® ou Priorix®): désormais pour tous les enfants à M12, avec rappel entre M16 et M18.
Méningocoque de type C (Meningitec®, Menjugatekit® ou Neisvac®): recommandée à M12

– Chez l’enfant ou l’adolescent:
Diphtérie, tétanos, poliomyélite et coqueluche: un rappel est désormais recommandé
– à 6 ans, avec un vaccin contenant des concentrations normales d’anatoxine diphtérique et d’antigènes coquelucheux (DTCaP: InfanrixTetra® ou Tétravac-acellulaire®)
– à l’âge de 11-13 ans avec un vaccin contenant des concentrations réduites d’anatoxine diphtérique et d’antigènes coquelucheux (dTcaP: Boostrixtetra® ou Repevax® ).
Papillomavirus humains (HPV: Cervarix® ou Gardasil®): désormais recommandée chez les jeunes filles entre 11 et 14 ans.

vaccins

– Chez l’adulte
◆ Les rappels contre la diphtérie à dose réduite en anatoxine, le tétanos et la 
poliomyélite (dTP: Revaxis®) se font désormais à âge fixe à 25 ans, 45 ans  et 65 ans, puis tenant compte de l’immunosénescence tous les 10 ans, soit 75 ans, 85 ans …
◆ Un rappel contre la coqueluche à dose réduite en antigènes coquelucheux est recommandé à l’âge de 25 ans (dTcaP: Boostrixtetra® ou Repevax®)

EN RÉSUMÉ: 

vaccin 2013

Valider son crédit formation (DPC).

Pour valider votre crédit annuel de formation, il vous faut obligatoirement vous INSCRIRE en remplissant une fiche individuelle et personnelle sur le site www.mondpc.fr, en renseignant votre n° RPPS et vos coordonnées bancaires (RIB).

Ce crédit de 3700€/an/participant comprend le paiement de l’OGDPC et l’indemnisation de 7 demi-journées au professionnel, sur la base de 7.5 C/demi-journée soit 172,50€ (avec C = 23€).
Un programme de DPC s’organise en général sur 3 à 5 demi-journées.
La liste des programmes est disponible sur mondpc dans «recherche programmes».

Une fois un programme complet réalisé, l’organisme de formation vous délivre une attestation qui donne droit à l’indemnisation versée par l’OGDPC directement sur le compte dont vous aurez fournit le RIB lors de l’inscription.
Cette attestation est par ailleurs transmise, par l’OGDPC, au conseil de l’Ordre qui a pour mission de vérifier, au moins une fois tous les 5 ans, sur la base des attestations qu’il aura reçues de l’OGDPC, que vous êtes en conformité avec votre obligation de DPC.

Dépistage du VIH, en Guadeloupe.

Les TESTS de DÉPISTAGE:
la sérologie de dépistage:
Il s’agit d’un test ELISA combiné (détection simultanée des anticorps anti-VIH-1 et anti-VIH-2 et de l’antigène p24). Prescrit par un médecin ou une sage-femme, il est réalisé en laboratoire d’analyse, où il est coté B54 = 16.74 euros, et pris en charge à 100% par la CGSS.

le test rapide d’orientation du diagnostic (TROD) proposé dans les lieux de dépistage gratuit, et en attendant les résultats de l’étude en cours sur la faisabilité en ville, certaines associations sont habilitées (ENTRAIDE GWADLOUP, AIDES, et Sida Liaisons Dangereuses à St Martin).

Les LIEUX de DÉPISTAGE gratuit en GUADELOUPE sont:
1/ les CIDDIST (Centre d’Information de Dépistage et de Diagnostic des Infections Sexuellement Transmissibles), dont la liste (avec adresses, téléphones, et horaire d’ouverture) est disponible sur le site du COREVIH971:
– BASSE-TERRE: CIDDIST, anciens locaux des urgences du CHBT

– CAPESTERRE: antenne du CIDDIST du CHBT, local du planning familial
– LE MOULE: CCAS, rue Siban
– POINTE-A-PITRE:
• CLASS de Beauperthuy, à coté du centre R. Nainsouta
• Association Saint Vincent de Paul, Assainissement
– St MARTIN: 5 adresses.

2/ Les PMI, et CLASS (Centres locaux de Santé et Solidarité) où les sages femmes ont également été formées au TROD: adresses disponibles sur le site du conseil général.

3/ Les centres d’examens de santé (CES), proposent le test aux personnes majeurs, et aux mineurs avec l’accord des parents .

EN PRATIQUE en GUADELOUPE:
Le Dr Louis BEYSSAC a réalisé un travail pour sa thèse, qui a donné lieu à un article publié en novembre 2012, sous le titre
 «Identification des freins à la prescription du test de dépistage de l’infection au VIH par les sages-femmes et médecins en Guadeloupe».

LES OBJECTIFS de cette étude étaient d’évaluer le niveau de connaissance des recommandations de 2009 et d’identifier les freins à la prescription du dépistage du VIH par les prescripteurs (médecins et sages-femmes).

LE CONTEXTE:
La Guadeloupe est le second département français pour le diagnostic et la prévalence de l’infection par le VIH et du SIDA.
En 2010, le taux de découvertes de séropositivité pour l’ensemble de la population française était de 97 cas par millions d’habitants, contre 517 en Guadeloupe (après la Guyane avec 1124 , et avant l’Ile-de-France avec 235), et pour un taux de dépistage par tests de 77 pour 1000 habitants en France, contre 164 en Guadeloupe, 168 en Guyane et de 134 en Martinique.
En 2006, les nouveaux cas diagnostiqués étaient à 58,7% asymptomatiques, 14,5% symptomatiques non SIDA, 13% au stade SIDA, et seulement 12,9% au stade primo-infection (phase cruciale pour le transmission). En France, sur la même période, ces pourcentages étaient respectivement de 52%, 12%, 14% et de 22%.
En données cumulées, entre 2003 et 2009, en Guadeloupe, le profil des nouveaux séropositifs était:
57.1% des cas entre 30 et 49 ans, avec un sex-ratio proche de 1
– 16.9% des cas entre 20 et 29 ans,  avec un homme pour deux femmes
15.2% des cas entre 50 et 59 ans , avec une femme pour deux hommes
– 89 % des hétérosexuels, à 9,5 % des homosexuels ou bisexuels et à 1,4 % des usagers de drogue ou une transmission mère-enfant

– 57% de nationalité étrangère et 42% de nationalité  française.

Les nouvelles recommandations (octobre 2009) de la HAS sur la stratégie et les dispositifs de dépistage, préconise un dépistage annuel pour les habitants et originaires de la Caraïbe.

LES RÉSULTATS montrent que pour les médecins, les principaux freins à la prescription du dépistage étaient :
– la consultation pour un autre motif (41%)
– le patient connu ou proche de son entourage (26%)
– l’absence de symptôme d’infection VIH (23%)
– la présence du partenaire (18%)
– l’absence prise de risque (12%)

Le profil du patient facilement dépisté est un homme ou une femme, de 20 à 39 ans, multipartenaire, hétérosexuel ou d’orientation sexuelle indifférenciée, né en Guadeloupe, assuré social , ayant  une addiction.
A l’inverse le profil du patient difficilement dépisté est celui d’une femme, de plus de 50 ans, née en Guadeloupe, ayant ≥ 1 enfant.

A peine plus de la moitié (55%) des médecins connaissent les nouvelles recommandations, et 25.6% la recommandation de dépistage annuel pour les originaires et habitants de la Caraibe.
Par contre 95% des médecins savent vers quel spécialiste et/ou structure orienter.

En CONCLUSION:
Le niveau de connaissance des recommandations de 2009 est insuffisant.
Les freins à la prescription mis en évidence chez les prescripteurs guadeloupéens, montre 
l’importance de rappeler le caractère systématique et annuel du dépistage et de lever l’ambiguïté entre dépistage d’un patient asymptomatique et diagnostic d’un patient symptomatique.

Article relu par le Dr Louis BEYSSAC (médecin généraliste, faisant fonction d’interne aux urgences adultes et pédiatriques du CHUPPA) et le Dr Marie-Thérèse GOERGER-SOW (présidente du COREVIH971).

Source: «Identification des freins à la prescription du test de dépistage de l’infection au VIH par les sages-femmes et médecins en Guadeloupe» par les Dr Louis BEYSSAC, Dr P. KADHEL, Dr M-T. GOERGER-SOW et le Pr E. JANKY.

Réactions aux nouvelles reco dans le diabète de type 2.

Le Collège National des Généralistes Enseignants (CNGE) fait paraître cette semaine, en réaction aux nouvelles recommandations HAS un communiqué de presse de son conseil scientifique qui:
• Rappelle que la réduction de la pression artérielle et du LDL cholestérol avec les statines ont démontré leur efficacité sur la réduction de la morbidité cardiovasculaire et doivent être priorisées chez les patients ayant un diabète de type 2.
• Recommande de ne pas prescrire les médicaments de la voie des incrétines (inhibiteurs de la DPP-4 et analogues du GLP-1) tant que leur efficacité et leur sécurité d’emploi ne sont pas connues; les patients ne doivent pas être exposés aux effets indésirables potentiellement graves de principes actifs insuffisamment évalués, alors que des signaux de pharmacovigilance incitent à la prudence.
• Propose d’en rester aux médicaments antidiabétiques dont les risques sont connus et maîtrisables : metformine en 1èreintention, sulfamides/glinides/acarbose en 2e ou 3e ligne même si leur efficacité n’est pas démontrée en termes de morbimortalité ; l’insulinothérapie peut parfois être utilisée au cas par cas avec des patients ayant compris l’utilité d’une diététique adaptée.
• Demande aux autorités sanitaires de financer des essais visant à valider les stratégies médicamenteuses et le rapport bénéfice/risque des nouveaux principes actifs. La santé des patients et la responsabilité des prescripteurs ne doivent pas dépendre de recommandations reposant sur des stratégies non validées.

A lire aussi l’article ADA/EASD Statement versus Recommandations de l’HAS : convergences et divergences ? sur jim.fr qui retrace les échanges entre le Pr. Charbonnel et Pr. Marre, lors d’une session du Congrès de la Société Francophone du Diabète, qui a eu lieu à Montpellier entre le 26 et 29 mars dernier.

Centres de vaccination accrédités.

Ci-dessous la LISTE ACTUALISÉE des centres de vaccination accrédités par l’ARS, en Guadeloupe, à Marie-Galante, et St Martin.
Certains ne sont pas encore fonctionnels, mais devraient l’être pour la semaine européenne de la vaccination qui devrait être relayée en Guadeloupe du 27 avril au 4 mai 2013.

vaccins 3

Dans ces centres, la vaccination est gratuite à partir de 6 ans, pour Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite, Coqueluche, Hépatite B, et Rubéole-Oreillons-Rougeole.
La vaccination contre la grippe et le HPV est possible, si présentation du vaccin.

PS1: la vaccination des enfants de 0-6 ans est assurée par la PMI, et les médecins libéraux.
PS2: une consultation voyageurs est assurée à l’Institut Pasteur, et la vaccination fièvre jaune obligatoire pour la Guyane est faite à l’Institut Pasteur et au centre médical de l’aéroport.

Article co-écrit et relu par Mme Suzy DENIN (chargée de mission à l’ARS), et le Dr Maurice MEISSONNIER (directeur médical pour l’AGREXAM: Association Guadeloupéenne de Gestion et Réalisation des Examens de Santé et de Promotion de la Santé). 

Dengue chez les enfants drépanocytaires.

Le Dr Séverine HOCQUELET, qui a soutenu sa thèse le 19 mars dernier, a accepté de partager avec nous les résultats et conclusions de son travail sur «LA DENGUE CHEZ LES ENFANTS PORTEURS DE LA DRÉPANOCYTOSE: Etude sur trois épidémies de dengue en Guadeloupe de 2005 à 2011, chez les enfants hospitalisés.»

Introduction:
La drépanocytose fut citée comme un facteur de risque de dengue sévère lors de l’épidémie de Cuba en 1981. Depuis, cette hypothèse n’a jamais été réévaluée. Notre travail consistait à décrire le profil clinico-biologique de la dengue chez les enfants drépanocytaires pour tenter de mettre en évidence une différence avec les enfants sains. Par ailleurs, nous avons recherché une disparité d’expression de la dengue entre les différents types de drépanocytose.

Matériels et méthodes:
Réalisée en Guadeloupe sur trois épidémies de 2005 à 2010, notre étude rétrospective et descriptive, a porté sur 28 enfants drépanocytaires hospitalisés pour dengue. Nous avons analysé les caractéristiques clinico-biologiques et épidémiologiques, ainsi que la prise en charge pendant l’hospitalisation.

Résultats:
Le délai de consultation moyen était de 2,7 jours. À l’entrée, la symptomatologie était principalement définie par de la fièvre (93%), des troubles digestifs (82%) et un syndrome algique (68%). Les anomalies biologiques étaient dominées par une thrombopénie (54%) et une cytolyse hépatique (93%), celle-ci étant beaucoup plus sévère chez les enfants hétérozygotes SC (allant jusqu’à plus de 225 fois la norme). 7 enfants (25%) ont présenté une dengue sévère, dont 4 enfants hétérozygotes SC ayant nécessité une hospitalisation en réanimation. Parmi eux, 2 sont décédés.

Conclusion:
Le taux de sévérité de 25% et de létalité de 7,1% laissent penser que la drépanocytose représente effectivement un facteur de risque de dengue sévère chez les enfants. Par ailleurs, les patients hétérozygotes SC connaîtraient un degré de sévérité supérieur aux autres types de drépanocytose.

MESSAGES A FAIRE PASSER en ville:
– Les patients drépanocytaires sont des patients à risque de complication de la dengue, et encore plus s’ils sont SC (défaillance hépatique notamment).
– Les patients drépanocytaires doivent consulter dès le 1er jour de fièvre ≥38.5°C comme le préconise les recommandations (et antibiothérapie systématique en attendant les résultats biologiques).
Les AINS font partir de l’arsenal antalgique (pallier 2) et ils sont prescrit habituellement aux patients drépanocytaire, mais ce message doit être modulé en période d’épidémie de dengue (par exemple remplacement par la codéine).
PAS de corticoïdes (risque accru de crise vaso-occlusive)
– Connaitre le taux d’hémoglobine de base des patients drépanocytaires (transfusion en cas de baisse ≥ 20%).

Article relu par le Dr Séverine HOCQUELET (médecin généraliste).

Point sur… la Prise de la Tension Artérielle.

La Société Française d’HyperTension Artérielle (SFHTA) a émis en décembre 2011, des recommandations sur les « Mesures de la pression artérielle pour le diagnostic et le suivi du patient hypertendu »:
– mesure électronique >manuelle
au bras > poignet
répétition des mesures
– position assise ou couchée
– position debout pour la recherche d’hypotension orthostatique (lors du diagnostic et des modifications thérapeutiques)
– automesure tensionnelle (AMT) de préférence après formation du patient
–  MAPA utile  en cas de discordance entre la PA au cabinet médical et en AMT (effet blouse blanche), est également la seule méthode qui permette d’obtenir des mesures pendant l’activité et le sommeil (les valeurs normales pendant le sommeil étant chez l’adulte <120/70 mmHg)

A RETENIR, EN GUADELOUPE:
• Le Programme d’Education à l’Automesure (PEA) proposé par le réseau HTA-GWAD. Après inclusion (fiche en lien), la formation en 2 séances est dispensée par des IDE eux même formés.

MAPA CHU• L‘Education AutoMesure Tensionnelle dans l’unité d’explorations cardio-vasculaires du CHUPPA: demande à faire sur la fiche ci-contre.