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Sentinelles971

Le blog d'information des Médecins Généralistes de Guadeloupe

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Résultats des élections ordinales du 18/02/24

RESULTATS de la 21ème élection,
depuis sa création le 8 mai 1945,
et 5ème renouvellement par moitié,
du Conseil Départemental de la Guadeloupe de l’Ordre des Médecins.

L’élection a eu lieu le dimanche 11 février 2024
La participation a été de 20,8%, majoritairement par correspondance.
A l’issue du vote, 27 postes de membres sont pourvus : 16 postes de titulaires, et 11 postes de suppléants , 5 postes de suppléants restant vacants.

Le nouveau CDOM de Guadeloupe est ainsi constitué de :
– 8 titulaires (ré) élus en 2021

Dre BILLOT-BOULANGER Catherine
Dr BOULANGER Jean-Marc
Dre DELTA Delphine
Pr PORTECOP Patrick
Dre SCHNECK Anne-Sophie
Dr VIEILLOT Jean-Claude
Dre VELAYOUDOM Fritz-Line
Dr HODEBAR Dominique

-8 titulaires nouvellement (ré) élus sont

Dre BALLANDRAS Julie
Dr FOUCAN Patrick
Dr 
GENE Sonny
Dr GRUEL Claude
Dre GRUETTE Anne-Aymone

Dr MOUNSAMY Josué
Dre 
RINALDO Leila
Dre URSULE-OULAC Emmanuelle

– 1 suppléant élu en 2021
Dr BARTOLI Blaise

– 10 suppléants nouvellement (ré) élus
Dre CAGAN ZAMORA Ana-Maria
Dr CANOPE David
Dr CHAIBEDDRA TANI Jouhnyd
Dre CLAIRVILLE ETZOL Sonia
Dr GAILLEDREAU Joel
Dre GALOU Maureen
Dre LELEU Béatrice
Dre MEZGHENNA Nacérine
Dr PLACIDE Emmanuel
Dr SAMYDE Christian

 

Les 14 membres titulaires ( 2 étant absents) ont par ailleurs procédé le mercredi 14 février, à l’élection du Bureau, et notamment du 9ème président de l’histoire du CDOM de Guadeloupe, et en l’occurrence de sa 1ère Présidente la Dre BILLOT BOULANGER Catherine.

Le nouveau Bureau ainsi constitué se compose de :

Présidente: Dre BILLOT BOULANGER Catherine
1er Vice président: Dr VIEILLOT Jean Claude
2ème Vice président: Dr BOULANGER Jean Marc

Secretaire générale: Dre VELAYOUDOM Fritz Line
Secretaire général adjoint: Pr PORTECOP Patrick

Trésoriere: Dre BALLANDRAS Julie

Crédit d’impôt « formation du chef d’entreprise ».

 Comme les années précédentes… j’attire votre attention sur le «Crédit d’impôt, formation du chef d’entreprise», que vous pouvez déduire de lors de votre déclaration (à remplir dans la déclaration des revenus PROFESSIONNELS: 2035-RCI).

En effet, si vous êtes en libéral, vous êtes le «chef d’entreprise» de votre cabinet médical… et donc vous avez droit à ce «crédit d’impôt pour dépenses de formation des dirigeants».

1) Pour le calcul: Utiliser le formulaire  en remplissant la partie «I-Détermination du montant du crédit», avec:
• le nombre d’heures de formation que vous pouvez justifier (maximum 40h, attestations à joindre)
• multiplier par le taux horaire minimum de croissance au 31/12/2021 = 10.48€/h

2) Pour la déclaration: la 2069-RCI, annexée à la déclaration de résultat, permet aux entreprises de déclarer tous leurs crédits d’impôt (ce qui vous dispense du dépôt de la déclaration n°20 79-FCE -SD).

Au moment de faire votre déclaration PROFESSIONNELLE (2042) a reporter à la ligne 11, et  pour la déclaration PERSONNELLE de revenus, pensez à remplir la case 8WD avec le montant.

Le montant maximal déductible est pour 2021 est de 419 euros (10.48€/h X 40h), c’est toujours ça de pris…

2020 Décembre: Revue bibliographique du Dr BOUCAUD MAITRE

Dr Denis BOUCAUD MAITRE : Méthodologiste, et Praticien Hospitalier, à la Direction de la Recherche Clinique et de l’Innovation (DRCI) du CHU de Guadeloupe, partage avec nous sa sélection pour la Revue bibliographique de décembre 2020.

1. Vaccin (Lancet, NEJM, FDA)
Dans le lien suivant, une présentation de la FDA sur la situation épidémiologique désastreuse aux Etats-Unis de la COVID arrêtée au 8 décembre:

https://www.fda.gov/media/144330/download

 

Depuis, les Etats-Unis ont dépassé les 300.000 morts et la France va atteindre les 60.000 morts…. en l’espace de 9 mois. On peut continuer à compter les morts, ou regarder attentivement les résultats des essais sur les vaccins.
Le Lancet a publié ceux du vaccin d’Astrazeneca (insertion d’une partie des séquences génétiques de la protéine spike du coronavirus à un adénovirus).

https://marlin-prod.literatumonline.com/pb-assets/Lancet/pdfs/S0140673620326611.pdf

Le NEJM vient de publier ceux concernant le vaccin ARNm, de Pfizer qui semble bien plus efficace et sera probablement le premier autorisé en France.

https://www.nejm.org/doi/pdf/10.1056/NEJMoa2034577?articleTools=true

Plus intéressant, la FDA a publié son rapport d’évaluation sur le vaccin Pfizer, au cours d’un comité consultatif d’experts:

https://www.fda.gov/media/144245/download (doc complet)

https://www.fda.gov/media/144337/download (ppt pour ceux qui n’ont pas le temps)

Ainsi que celui sur le vaccin Moderna :

https://www.fda.gov/media/144434/download

Pour les internes qui nous lisent et les non-initiés:
Ce qu’il faut lire dans les rapports de la FDA ou prochainement de l’EMA (l’Agence Européenne du Médicament), c’est la partie sur la balance Bénéfice/Risque. C’est en fait la balance entre les certitudes et les incertitudes que l’on a sur l’efficacité et la sécurité du vaccin. Les certitudes proviennent des résultats des essais, en l’occurrence  une efficacité à 95% pour les 2 vaccins à 2 mois sur les cas de COVID symptomatiques, à priori similaire dans l’ensemble des sous-groupes étudiés (celui de Moderna aurait une efficacité un peu moins élevée chez les + de 65 ans, 86%), ainsi que sur les cas de COVID sévères (30 cas sévères versus 0 pour le vaccin Moderna), et des effets secondaires à priori minimes (cas de lymphadénopathies, rares cas de paralysie de Bell), à moins d’une petite cachoterie nichée dans les annexes des essais cliniques.
Ces certitudes doivent être mettre en perspective avec les incertitudes : durée d’immunité (niveau d’IgG protecteur ?), efficacité sur la mortalité ou les hospitalisations, efficacité sur la contagiosité du virus (pas de sérologie faite dans l’essai) malgré la vaccination, efficacité chez les personnes antérieurement infectées, efficacité chez les personnes très âgées, notamment en EHPAD qui seront pourtant les premières à être vaccinés ; effets indésirables rares non détectables à l’échelle des essais, potentiellement neurologiques, inflammatoires, voir des réactions auto-immunes ou anaphylactiques…. Et oui, comme disent les anglais, « we don’t know what we don’t know » (nous ignorons ce que nous ignorons).
Et c’est le niveau d’incertitude, s’il est jugé acceptable par rapport aux certitudes, qui déterminera l’autorisation de mise sur le marché. Si l’octroi de l’AMM ne fait aucun doute vu la situation sanitaire, l’indication retenue et les populations-cibles à prioriser feront l’objet de débats passionnés, bien qu’apparemment  tout est déjà calé par l’exécutif. Réponse européenne le 21 décembre.
D’ici là, nous verrons comment cela se passe la vaccination chez nos amis anglais, américains ou canadiens. Quoiqu’il en soit (ou qu’il en coûte, c’est selon) tout cela nécessitera beaucoup de pédagogie et de transparence de la part des autorités (nationales et régionales) si les AMM sont accordées et que la vaccination se veut massive en France et Outre-mer.

2. Masques (Annals of Internal Medicine, BMJ)
Etrange polémique à propos d’une étude danoise sur les masques, DANMASK-19, qui a inclus 3030 personnes en avril et mai dernier randomisés entre fourniture de masque et recommandations précises d’utilisation versus un groupe contrôle (à l’époque le masque n’était pas la norme). Il y a eu 42 cas de COVID dans le groupe masque contre 53 (OR : 0.82 ; IC95% : 0.54 to 1.23; p = 0.33) et les auteurs concluent que le masque ne réduit pas la transmission du virus.
Les auteurs se sont plaint que les grandes revues ont refusé de publier leur travail mais ont communiqué leurs résultats via les réseaux sociaux avant relecture par les pairs. Un commentaire du BMJ souligne fort justement que l’étude ne permet pas de conclure, et si vous lisez la partie statistique (pour une fois) de l’article, vous verrez qu’il était nécessaire de recruter 6000 personnes pour mettre en évidence une réduction de moitié du taux d’infection (ce qu’on appelle la puissance d’une étude). On est loin du compte, mais bien entendu, les antimasques se servent de l’article comme un étendard alors qu’il ne démontre rien.

https://www.acpjournals.org/doi/full/10.7326/M20-6817

https://www.bmj.com/content/371/bmj.m4586

3. Raoultlexii megalomanis sp (NEJM, Medrxiv)
Pas une semaine ne se passe sans qu’une étude négative sur l’hydroxychloroquine ou l’azythromycine ne soit publiée, en prévention ou en curatif … Nouvelle étude dans le NEJM, étude HYCOVID du CHU d’Angers en préprint, bras azythromycine de l’essai RECOVERY… Et toujours aucun mea-culpa du Pr Raoult et de ses acolytes Perronne et Fouché… Dommage, on peut apprécier le personnage, qui en devient inaudible sur d’autres sujets, et cela vient ternir une carrière scientifique et universitaire exceptionnelle par ailleurs. Avec, pour les internes qui ne le savent pas, des découvertes majeures sur les virus géant… et des bactéries à son nom (Raoultella planticola et Rickettsia raoultii).

https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2021801

https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.10.19.20214940v1.full.pdf

https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.12.10.20245944v1.full.pdf

4. Pendant ce temps-là… (NEJM)
Le NEJM continue de soutenir mordicus le remdesevir (cf édito), malgré l’essai SOLIDARITY, avec pour argument que le médicament serait en fait efficace mais seulement à certains stades de l’infection… on connait la chanson… A lire donc.

https://www.nejm.org/doi/pdf/10.1056/NEJMoa2023184?articleTools=true

https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMe2034294

5. Insuline à longue durée d’action (NEJM)
En diabétologie, une étude randomisée en double-aveugle a comparé une insuline hebdomadaire dénommée icodec à l’insuline glargine chez 247 patients DT2 indemnes de traitement insulinique. La baisse d’HbA1c était de 1,33% sous icodec versus 1,15% sous glargine (HbA1c initiale à 8%), soit une différence de 0,18% non significative (IC95% : -0,38 – 0,02, p=0,08). Aucune différence sur l’incidence des hypoglycémies ou autres événements indésirables. La glargine quotidienne a donc du souci à se faire.

https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2022474

6. Hydroxychloroquine et lupus (JAAD)
Une étude épidémiologique danoise (n=4587) suggère que la prescription d’hydroxychloroquine serait associée à une diminution du risque de MACE (Infarctus du myocarde, AVC et mortalité CV) de 35% (IC95% : 0.46–0.90) dans le lupus systémique. Pas si « cardiotoxique » que ça l’HCQ.

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0190962220331637

7. Fascinant bypass (Plos Medicine, Clinical Imaging, JAMA)
En obésité, une méta-analyse du mois a poolé les résultats d’études de chirurgie bariatrique de 1.539.904 patients, dont 269.718 avaient bénéficié de la chirurgie. Ces patients ont eu une réduction :
– de 38% (IC95% : 0,55-0,69) sur la mortalité totale,
– de 50% (IC95% : 0,35-0,71) sur la mortalité CV,
– de 61% (IC95% : 0,35-0,71) sur la survenue d’un DT2 (IC95% : 0,18-0,83),
– de 64% (IC95% : 0,32-0,40) sur l’HTA.
En complément, un autre article qui est censé sortir en avril 2021 vous expliquera tout sur les techniques de “laparoscopic Roux-en-Y gastric bypass », « sleeve gastrectomy », and « laparoscopic adjustable gastric banding », ainsi que les risques de complications associées, dont on parle moins. C’est fascinant ce que l’on arrive à faire en chirurgie bariatrique et les images sont très jolies. Et le gastric bypass serait tellement ingénieux, selon l’aphorisme de mon Maitre spirituel JJA, « qu’il permettra bientôt de relier directement l’œsophage au trou du cul ». Perte de poids garantie.
Enfin, pour les patients qui ne pourraient bénéficier de la chirurgie bariatrique, il existe un nouveau système aux Etats-Unis de ballon gastrique par voie endoscopique (jusqu’à 3 ballons dans l’estomac pour les plus gourmets), mais l’article du JAMA montre bien que ce n’est pas aussi efficace que le bypass.

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0899707120304514?via%3Dihub

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7386646/

https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2773551

 

29/11/20: Elections à l’Ordre; nouveau bureau

Le dimanche 29/11/2020 ont eu lieu les élections ayant pour but le renouvellement à 50% du Conseil Départemental de Guadeloupe de l’Ordre des Médecins.
5 binômes se sont présentés, pour 8 postes de titulaires et 10 postes de suppléants à pourvoir.
189 bulletins de vote ont été comptabilisés, soit une participation de 13% (164 par correspondance et 25 sur place, sur un total de 1418 inscrits), et ont permis l’élection de 8 nouveaux membres titulaires* et 2 nouveaux membres suppléants** , portant ainsi à 23 le nombre total des conseillers du nouveau conseil, mais laissant 9 postes de suppléants vacants, non attribués.

Le nouveau CDOM de Guadeloupe, est donc constitué de :
-16 membres titulaires:
Dr BALLANDRAS Julie,
Dr BILLOT-BOULANGER Catherine*
Dr BOREL Marius
Dr BOULANGER Jean-Marc*
Dr DELTA Delphine*
Dr GENE Sonny
Dr GLAUDE Anthony
Dr HEDREVILLE Mona
Dr HODEBAR Dominique*,
Dr MOUNSAMY Josué
Dr PIERROT-MONTANTIN Monique
Dr PORTECOP Patrick*
Dr SCHNECK Anne-Sophie*
Dr URSULE-OULAC Emmanuelle,
Dr VELAYOUDOM Fritz-Line*
Dr VIEILLOT Jean-Claude*

– et 7 membres suppléants:
Dr BARTOLI Blaise**
Dr CANOPE David
Dr CHATAIGNE-HIBADE Claudine
Dr CLAUDEON Joelle
Dr FAURE Jean-Marie
Dr GOFFRE Béatrice**
Dr SAMYDE Christian

Le mercredi suivant, le 02/12/2020, les conseillers ordinaux titulaires ont procédé à l’élection des 6 membres du nouveau bureau, ainsi composé :

Président: Dr BOREL Marius
Vice-Président:
Dr VIEILLOT Jean-Claude
Secrétaire Générale:
Dr BILLOT-BOULANGER Catherine
Secrétaire Général Adjoint:
Dr PORTECOP Patrick
Trésorière:
Dr BALLANDRAS Julie
Trésorier Adjoint :
Dr BOULANGER Jean-Marc

Etude COVIDHIV


La Guadeloupe participe à l’étude nationale COVID VIH,
étude observationnelle « interventionnelle » à minima (non thérapeutique) dont voici le COVIDHIV diaporama de présentation et le COVIDHIV protocole (en anglais).

L’investigateur principal pour la Guadeloupe (centre 035: SMIT CHU Guadeloupe avec l’appui du CIC, des Tecs COREVIH centre PAP et du CPB), est:
Dr Isabelle LAMAURY, du Service « Infectiologie, Dermatologie et Immunologie Clinique » CHUG; à alerter en cas de diagnostic ou forte suspicion d’infection COVID19 survenant chez une personne vivant avec le VIH qu’elle soit ou non hospitalisée .
Par mail: isabelle.lamaury@chu-guadeloupe.fr
Par téléphone: 0590891642/ 0690732471

Les inclusions sont ouvertes avec les critères suivants :

Cotisation ordinale.

L’Ordre des médecins rappelle à ses inscrits qu’ils sont redevables au 31 mars de chaque année de la cotisation ordinale OBLIGATOIRE (article L. 4122-2 du code de la santé publique) pour l’exercice de leur profession.
En 2019, le montant de la cotisation est fixé à 335 euros (comme en 2018).

Une « nouveauté » depuis 2018… le nouveau règlement de Trésorerie prévoit que les médecins n’ayant pas réglé leur cotisation 2018, 2017, 2016 ou 2015, puissent à être traduits devant le juge d’instance pour les sommes dues (+ frais postaux), avec à leur charge également tous les frais induits par la procédure… A bons entendeurs…

Bulletin 2018 du CDOM de Guadeloupe.

Depuis les élections qui en janvier 2018, ont renouvelé la moitié des membres du Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins (CDOM) de Guadeloupe, la commission information/informatique a mis à jour le site du CDOM de Guadeloupe, et notamment sa section « Actualités », et a relancé la production des bulletins avec un BULLETIN de liaison et d’activité 2018 du CDOM de Guadeloupe